Rester actif, ce n’est pas seulement une question de forme physique, c’est aussi une question de cerveau. De plus en plus d’études scientifiques le démontrent : la sédentarité est un facteur de risque majeur pour le développement de la démence.
Récemment, une étude publiée dans JAMA (Raichlen et al., 2023) a analysé les données de près de 50 000 personnes âgées de 60 ans et plus. Les résultats sont frappants : plus le temps passé en position assise est long, plus le risque de démence augmente. Ainsi, les personnes restant assises plus de 10 heures par jour présentent un risque accru de 8 %, et au-delà de 12 heures, ce risque grimpe à 63 %. Au-delà de 15 heures, le risque est multiplié par trois !
Mais la bonne nouvelle, c’est que nous avons le pouvoir d’agir.
Bouger, c’est protéger son cerveau
Le lien entre activité physique et santé cognitive est clair : en stimulant la circulation sanguine, le mouvement favorise l’oxygénation du cerveau et limite les inflammations responsables du déclin cognitif. De plus, l’exercice physique stimule la production de facteurs neurotrophiques, des protéines essentielles à la protection et à la croissance des neurones.
La clé n’est pas seulement de faire du sport, mais surtout de réduire les longues périodes de sédentarité. Faire une pause toutes les heures, marcher quelques minutes, se lever régulièrement… chaque geste compte !
Comment intégrer plus de mouvement au quotidien ?
Pas besoin d’un programme sportif intensif pour protéger son cerveau. Quelques habitudes simples suffisent :
- Marcher plus : Prendre l’habitude de marcher après les repas, utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur.
- Fractionner les périodes assises : Se lever toutes les 30 à 60 minutes, faire quelques pas ou quelques étirements.
- Intégrer des activités dynamiques : Jardinage, danse, jeux en plein air… tout est bon pour rester en mouvement !
- Utiliser la technologie à son avantage : Certains objets connectés peuvent rappeler de bouger régulièrement.
Un engagement pour l’avenir
Il est clair que la sédentarité n’est pas une fatalité. Changer ses habitudes, même progressivement, permet de préserver sa mémoire et son autonomie plus longtemps. En bougeant plus, nous prenons soin de notre cerveau et nous investissons dans notre avenir. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?