Avec l’avancement en âge, notre cerveau subit des transformations naturelles. Certaines régions sont particulièrement vulnérables au vieillissement, à des maladies comme Alzheimer et à des troubles comme la schizophrénie.
Mais que disent les recherches récentes sur ce qui influence ces zones fragiles de notre cerveau ? Une étude passionnante publiée dans Nature Communications dévoile des éléments clés : certains facteurs sont génétiques, mais d’autres sont modifiables, offrant des opportunités précieuses pour protéger notre santé cognitive.
Quelles parties du cerveau sont concernées ?
L’étude a identifié un réseau de régions cérébrales supérieures particulièrement vulnérables au vieillissement et aux maladies neurodégénératives.
Ces zones jouent un rôle crucial dans la mémoire, l’attention et la prise de décision. Elles sont les premières à se développer tardivement dans notre jeunesse et les premières à dégénérer avec l’âge – un phénomène connu sous le nom de « dernier entré, premier sorti ».
Facteurs génétiques : une partie du puzzle
L’équipe de chercheurs a analysé les données de près de 40 000 participants de la UK Biobank. Ils ont trouvé des associations entre ces régions du cerveau et plusieurs groupes génétiques liés à des maladies comme Alzheimer, Parkinson et la schizophrénie.
Certains de ces gènes sont même localisés sur les chromosomes sexuels. Toutefois, la présence de ces gènes ne signifie pas que la maladie est inévitable.
Ce que vous pouvez changer : des facteurs modifiables
La bonne nouvelle, c’est que l’étude a aussi révélé l’impact de plusieurs facteurs de risque modifiables, qui ont une influence négative sur ces régions cérébrales vulnérables. Voici les trois principaux :
- Diabète – Le diabète est un des facteurs les plus nocifs pour le cerveau. Il augmente le risque de dégénérescence des zones vulnérables.
- Pollution de l’air (dioxyde d’azote) – Vivre dans des environnements fortement pollués a été associé à un vieillissement cérébral accéléré.
- Consommation d’alcool – Même une consommation modérée peut avoir un impact significatif sur ces régions du cerveau.
Pourquoi ces résultats sont-ils importants ?
Ces découvertes montrent qu’en agissant sur des éléments comme notre alimentation, notre environnement ou nos habitudes de consommation, nous pouvons ralentir, voire prévenir, la dégénérescence de ces régions cérébrales fragiles. Bien que certains risques soient hors de notre contrôle (comme notre héritage génétique), l’étude souligne l’importance de la prévention et des choix de vie.
En conclusion
Prendre soin de son cerveau, c’est adopter des habitudes de vie saines : réduire sa consommation d’alcool, contrôler son diabète et éviter les zones polluées autant que possible. Ces actions peuvent avoir un impact durable sur votre bien-être cognitif et contribuer à un vieillissement en pleine santé.