L’âgisme : une réalité du quotidien
L’âgisme, ou discrimination fondée sur l’âge, est une forme de préjugés souvent banalisée. Pourtant, ses conséquences sur la santé sont bien réelles. Une étude transversale réalisée aux États-Unis par Julie Ober Allen et al. (2022) révèle que 93,4 % des adultes âgés de 50 à 80 ans subissent de l’âgisme au quotidien. Cet âgisme se manifeste sous différentes formes : à travers des messages stéréotypés, des interactions interpersonnelles ou encore des croyances intériorisées qui associent l’âge à une santé déclinante.
L’étude montre que ces expériences d’âgisme sont associées à une moins bonne santé physique et mentale. Les personnes qui perçoivent l’âgisme au quotidien sont plus susceptibles de souffrir de symptômes dépressifs et de maladies chroniques. L’âgisme intériorisé, en particulier, augmente considérablement les risques de mauvaise santé mentale.
L’âgisme : une réalité du quotidien
L’âgisme, ou discrimination fondée sur l’âge, est une forme de préjugés souvent banalisée. Pourtant, ses conséquences sur la santé sont bien réelles. Une étude transversale réalisée aux États-Unis par Julie Ober Allen et al. (2022) révèle que 93,4 % des adultes âgés de 50 à 80 ans subissent de l’âgisme au quotidien.
Ce phénomène se manifeste par des stéréotypes, des interactions interpersonnelles négatives ou encore des croyances intériorisées. L’étude montre que ces expériences sont associées à une santé physique et mentale fragilisée, avec un risque accru de dépression et de maladies chroniques.
Accepter ce que l’on ne peut pas changer, changer ce que l’on peut
Si l’on ne peut pas toujours contrôler l’âgisme autour de nous, nous pouvons apprendre à modifier notre perception du vieillissement. Des recherches montrent qu’adopter une vision positive de l’âge améliore notre bien-être général.
« Ce n’est pas tant ce qui nous arrive qui compte, mais la manière dont nous y réagissons. »
Stratégies pour mieux vivre avec l’âgisme
- Repenser le vieillissement : Remettez en question les croyances négatives sur l’âge.
- Cercle social positif : Entourez-vous de personnes bienveillantes.
- Activité physique et mentale : Maintenez une routine qui stimule le corps et l’esprit.
- Communication assertive : Répondez calmement aux remarques âgistes en expliquant leur impact.
- Pratiques bien-être : La méditation et les techniques de gestion du stress réduisent l’impact émotionnel.
Valorisation et estime de soi
Travailler sur sa confiance en soi est essentiel pour réduire la sensibilité aux jugements extérieurs. La psychologie comportementale propose des exercices comme :
- La rédaction d’un journal de gratitude.
- Des affirmations positives quotidiennes.
- L’apprentissage de nouvelles compétences, renforçant l’estime personnelle.
Vision positive du vieillissement
Une approche optimiste du vieillissement peut transformer notre expérience. Plutôt que de se focaliser sur les limites, mettons en avant nos réussites et nos expériences. Cette perspective améliore notre résilience face aux stéréotypes.
Disclaimer : Le soutien d’un professionnel de santé peut être nécessaire pour approfondir cette réflexion.
Conclusion
L’âgisme est une réalité, mais nous pouvons en réduire l’impact. En modifiant notre perception et en renforçant notre confiance en nous, nous pouvons préserver notre santé mentale et physique tout en vieillissant avec sérénité.
Accepter ce que l’on ne peut pas changer, changer ce que l’on peut
Il est vrai que l’on ne peut pas toujours contrôler l’âgisme présent dans la société. Cependant, une approche positive consiste à travailler sur notre propre réaction face à ces préjugés. Comme le souligne la psychologie cognitive et comportementale, ce n’est pas tant ce qui nous arrive qui compte, mais la manière dont nous y réagissons.
Des études montrent que changer la façon dont nous percevons le vieillissement peut avoir un effet bénéfique sur la santé. Par exemple, se concentrer sur les aspects positifs de l’âge – l’expérience, la sagesse, les liens sociaux renforcés – peut réduire l’impact négatif des messages stéréotypés. Des approches comme la pleine conscience, la méditation ou des pratiques spirituelles peuvent aussi aider à prendre du recul et à cultiver une vision plus sereine du vieillissement.
Se renforcer face à l’âgisme
Voici quelques stratégies pour mieux vivre avec l’âgisme :
- Repenser le vieillissement : Remettre en question les croyances intériorisées sur l’âge. Par exemple, au lieu de penser que les problèmes de santé sont inévitables, considérons-les comme des défis à relever.
- Cercle social positif : S’entourer de personnes qui valorisent et respectent les différentes étapes de la vie.
- Activité physique et mentale : Entretenir son corps et son esprit. L’activité physique régulière et l’apprentissage continu peuvent réduire l’âgisme intériorisé.
- Communication assertive : Répondre calmement mais fermement aux remarques ou comportements âgistes, en expliquant l’impact que cela peut avoir.
- Pratiques bien-être : La méditation et les techniques de gestion du stress peuvent diminuer les effets négatifs de l’âgisme sur la santé mentale.
- Valorisation interne : La psychologie comportementale propose de renforcer l’estime de soi en trouvant sa propre valeur de l’intérieur, plutôt que de chercher constamment l’approbation extérieure. Des exercices d’affirmation de soi, de journaling positif et de gratitude permettent de développer une meilleure confiance en soi et de diminuer la sensibilité aux jugements extérieurs.
Vision de l’âge
Si une réflexion âgiste nous blesse, cela peut révéler une faille intérieure, souvent liée à une croyance négative sur le vieillissement. La psychologie comportementale met en avant que nos émotions face aux remarques extérieures sont influencées par nos propres perceptions internes. Lorsque nous avons une vision négative de l’âge, nous sommes plus vulnérables aux jugements extérieurs.
Travailler sur cette croyance implique d’identifier les pensées automatiques négatives liées au vieillissement et de les remplacer par des pensées plus équilibrées et positives. Par exemple, si une personne pense « Je suis trop vieux/vieille pour apprendre cela », elle peut pratiquer une reformulation comme « J’ai l’expérience et la patience nécessaires pour apprendre à mon rythme. »
C’est à nous de décider de notre vision de la vie et du vieillissement, et non pas les autres, ni leurs regards
L’entraînement à la restructuration cognitive, qui consiste à identifier et modifier ces croyances, est une technique efficace pour renforcer une image positive de soi. De plus, cultiver des activités valorisantes et centrées sur ses compétences aide à déplacer le centre d’attention vers les réussites personnelles et non vers les jugements extérieurs.
Il est également essentiel de réfléchir aux bénéfices du vieillissement. Avec l’âge viennent souvent une meilleure capacité à relativiser, une intelligence émotionnelle accrue et une perspective plus large sur la vie. Reconnaître ces avantages contribue à changer la perception que l’on a de soi et renforce la confiance face aux remarques extérieures.
Une personne qui entretient une vision positive de l’âge et qui trouve sa valeur en elle-même est moins affectée par les remarques extérieures. Travailler sur cette perception permet de se renforcer et d’accueillir le vieillissement avec plus de sérénité.
Conclusion
L’âgisme est une réalité présente dans nos sociétés, mais il est possible de minimiser son impact en adoptant une approche positive et proactive. En prenant conscience de l’âgisme et en travaillant sur nos réactions, nous pouvons préserver notre santé physique et mentale. Vieillir n’est pas une détérioration, mais une évolution à appréhender avec confiance et sérénité.
Disclaimer : Le besoin de se faire accompagner par un psychologue peut être nécessaire pour approfondir cette réflexion et mieux gérer l’impact de l’âgisme.