Saviez-vous que près de 84 % des AVC pourraient être évités en modifiant certains comportements quotidiens ? Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont responsables de 7,3 millions de décès dans le monde, en faisant la troisième cause de mortalité, juste après les maladies cardiaques. Mais la bonne nouvelle, c’est que nous avons le pouvoir d’agir.
Comprendre l’AVC : Ce qu’il se passe dans notre corps
Un AVC survient lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue, privant les cellules d’oxygène. Il existe deux principaux types d’AVC :
- Ischémique (65,3 % des cas) : causé par un caillot qui bloque une artère.
- Hémorragique (28,8 % des cas) : résultat de la rupture d’un vaisseau sanguin.
Ces accidents ne sont pas uniquement un problème de personnes âgées. Selon une étude du Lancet Neurology, les AVC augmentent aussi chez les 45-64 ans. Alors, comment limiter ce risque au quotidien ?
1. Surveiller sa tension artérielle : la priorité n°1
L’hypertension est responsable de plus de 50 % des AVC. Une tension normale est inférieure à 140/90 mmHg.
- Agissez : Faites mesurer votre tension régulièrement (même à domicile avec un appareil simple).
- Alimentation : Réduisez le sel et les aliments ultra-transformés.
- Activité physique : 30 minutes de marche par jour suffisent pour faire une grande différence.
2. Une alimentation saine et équilibrée
Adopter une alimentation riche en fruits, légumes, poissons et bonnes graisses (oméga-3 et oméga-6) aide à réduire les risques.
- Les fibres et les antioxydants présentent dans les légumes aident à protéger les vaisseaux sanguins.
- Limitez les boissons sucrées et les graisses saturées.
3. Bougez pour votre cerveau
Le manque d’activité physique augmente de 11 % le risque d’AVC. Il n’est jamais trop tard pour commencer !
- Astuce : Faites des activités que vous aimez (danse, marche nordique, jardinage).
4. Arrêtez de fumer et limitez l’alcool
Fumer double le risque d’AVC. Diminuer votre consommation d’alcool réduit aussi la tension artérielle.
- Bon à savoir : Un an après avoir arrêté de fumer, le risque d’AVC diminue de moitié.
5. Gérer le stress et améliorer son sommeil
Le stress chronique et le manque de sommeil augmentent la pression artérielle. La méditation, la relaxation et des nuits régulières participent à la prévention.
6. Surveillez votre poids et votre glycémie
L’obésité et le diabète sont des facteurs clés d’AVC. En réduisant votre poids de 5 à 10 %, vous diminuez significativement les risques.
Conseil : Si vous êtes concerné ou connaissez quelqu’un dans cette situation, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour bénéficier d’un accompagnement adapté. L’obésité et le diabète sont des facteurs clés d’AVC. En réduisant votre poids de 5 à 10 %, vous diminuez significativement les risques.
7. Évitez la prise de drogues
La consommation de drogues illicites, comme la cocaïne ou les amphétamines, augmente considérablement le risque d’AVC en provoquant des hausses brutales de la pression artérielle et des dommages aux vaisseaux sanguins.
Reconnaître les signes : L’acronyme VITE peut sauver des vies
- Visage : Observez si un côté du visage s’affaisse. Demandez à la personne de sourire. Si le sourire est asymétrique, c’est un signe d’alerte.
- Impossible de lever un bras : La faiblesse ou l’engourdissement d’un bras est courant. Demandez à la personne de lever les deux bras. Si l’un d’eux retombe, cela peut être un AVC.
- Trouble de la parole : Les mots peuvent être confus ou la personne peut ne pas réussir à s’exprimer. Faites répéter une phrase simple. Si elle ne peut pas, cela peut indiquer un AVC.
- Envoyez immédiatement les secours (appelez le 15 ou le 112) : Plus vous agissez rapidement, plus les chances de limiter les séquelles sont grandes.
Agir vite réduit les séquelles et augmente les chances de survie. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer. Chaque petit changement dans notre mode de vie peut préserver notre santé cérébrale et celle de nos proches.
Disclaimer : Cet article est destiné à des fins d’information uniquement et ne remplace pas un avis médical. En cas de doute ou de symptômes évocateurs d’AVC, consultez immédiatement un professionnel de santé ou appelez les services d’urgence.
